PRÉSERVATION DE LA BIODIVERSITÉ

NACHTIGAL, UN PROJET ENGAGE POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT

Depuis ses débuts, NHPC est résolument engagée en faveur de la protection de l’environnement.

En décembre 2014, il obtient le Certificat de Conformité Environnementale délivré par le Ministère de l’Environnement, de la Protection de la Nature et du Développement Durable.

Puis, dans le but de connaître et mieux maitriser les impacts du Projet sur le milieu naturel, un Plan de Gestion Environnemental et Social détaillé a été élaboré et validé en juillet 2016. Ce programme contient des études sur le milieu physique et des inventaires complémentaires.

Ces études ont montré que le Projet Nachtigal générera des impacts environnementaux modérés du fait du mode d’exploitation de l’ouvrage au fil de l’eau et de l’emprise limitée de la retenue. Elles ont également permis d’explorer les mesures d’évitement et de réduction des impacts, et de définir des mesures de compensation des impacts résiduels.

 

DES ECOSYSTEMES PISCICOLES PRESERVES

NHPC est aussi engagée en faveur de la préservation des espèces piscicoles présentes dans la rivière Sanaga.

Des études ont été menées entre 2017 et 2020. Elles ont permis l’élaboration de mesures de réduction et de compensation des impacts qui seront mises en œuvre tout au long de la construction et de l’exploitation des ouvrages. Un débit réservé sera délivré en permanence au droit du barrage.

Il a d’ores et déjà été montré que l’impact du Projet Nachtigal sur l’écosystème piscicole est limité. En effet, la plupart des populations piscicoles migratrices de la moyenne Sanaga utilise les affluents pour leur reproduction.

 

UNE ATTENTION PARTICULIERE POUR LES PLANTES AQUATIQUES PROTEGEES

NHPC a mis en place un programme d’amélioration des connaissances sur les plantes aquatiques pour une meilleure gestion des impacts.

Des risques d’impacts ont en effet été identifiés en 2014, notamment sur deux espèces de plantes aquatiques protégées : Ledermanniella thalloidea et Ledermanniella sanagaensis. Ces plantes sont immergées et fleurissent lorsque le niveau d’eau s’abaisse, les exposant au soleil. Ces plantes nécessitent une période d’immersion/émersion pour leur développement.

Dans le cadre du Projet Nachtigal, une mesure d’accompagnement a été décidée consistant à moduler le débit réservé dans le tronçon court circuité afin de reproduire les conditions nécessaires à la survie de ces espèces. Le futur aménagement aura ainsi un impact positif sur ces espèces aquatiques protégées.

Par ailleurs, un programme d’amélioration des connaissances et de prospections complémentaires de ces espèces protégées sur des cours d’eau non impactés est mis en œuvre depuis 2017 afin d’encadrer la mise en œuvre des mesures d’accompagnement des plantes aquatiques Ledermanniella et Marsdenya abyssinica dans la zone du Projet.

Les résultats de ce programme ont permis l’élaboration d’une nouvelle stratégie pour les plantes aquatiques entre 2020 et 2021 qui recense les mesures d’évitement, de réduction et de compensation qui seront mises en œuvre pendant la phase de construction et d’exploitation des ouvrages.

 

UN SUIVI RESPONSABLE DE LA DYNAMIQUE DU COUVERT VEGETAL

NHPC a mis en place un programme de suivi de la dynamique du couvert végétal.

Ce programme a pour objectif de mettre en place un protocole de suivi afin de caractériser l’état initial de la végétation, la dynamique de dégradation avant-projet, et de suivre son évolution dans le temps, pendant toute la durée du chantier de construction et d’exploitation de l’aménagement.

 

UN PROGRAMME AMBITIEUX DE COMPENSATION

La zone du Projet étant déjà anthropisée, deux programmes de compensation des impacts sur les milieux terrestres et aquatiques ont été définis sur deux sites distants :

  • Un appui aux actions de conservation de la biodiversité dans le Parc National de Mpem et Djim. Il est actuellement mis en œuvre à travers une assistance technique aux équipes de conservation du Parc, un appui à l’élaboration du Plan d’aménagement du Parc, la définition et la mise en œuvre d’actions d’amélioration et de protection des biotopes, et un appui aux mesures de lutte anti braconnage.
  • Un appui à la Forêt communautaire des Paysans de la Lekié. La forêt Communautaire des Paysans de la Lekié (COPAL), d’une superficie de 4800 ha, concerne 9 villages, à proximité de la zone du projet. Avec le ralentissement de l’exploitation du bois dans laquelle elle était engagée depuis 2007, la forêt communautaire est à la recherche de nouvelles opportunités. Le programme d’appui consiste à accompagner la COPAL dans la mise en place d’un nouveau plan simple de gestion et la mise en conservation d’un massif forestier, l’appui à l’exploitation légale du bois en dehors de la forêt communautaire, l’accompagnement des agriculteurs à intensifier l’exploitation des cacaoyères pour limiter l’expansion des surfaces cultivées et le soutien aux initiatives individuelles de reboisement.